• Mon père, Louis d’or.

     

    Papa portait le nom d’un roi,

    D’un roi soleil et de surcroît

    Il m’a laissé en héritage,

    Le goût des chiffres comme bagage.

     

    Il partait le matin très tôt,

    Allait compter des capitaux,

    Mais cet argent n’était pas sien

    Il n’en était que le gardien.

     

    Dans la maison en arrivant,

    Le soir, il râlait souvent,

    Il ronchonnait après ma mère

    Et pestait à la terre entière.

     

    Il appréhendait le futur,

    Les fins de mois étaient trop dures.

    Il trouvait la vie si injuste

    Aurait aimé être Crésus.

     

    Ses coups d’colères, je les craignais

    Au temps où j’étais écolier.

    J’avais peur de mes notes en classe

    Qui ne le laissait pas de glace.

     

    Il ouvrait rarement son coeur,

    Mais voulait qu’on soit les meilleurs,

    Et que l’on force notre destin,

    En se levant chaque matin.

     

    Très à cheval sur les principes,

    Il n’souhaitait pas qu’on s’émancipe,

    Car il aimait la perfection

    C’était là son éducation.

     

    J’ai mis longtemps à le comprendre

    Mais le temps a su me l’apprendre,

    A sa mort, on s’est mis d’accord.

    Mon père c'est sûr était Louis d’or.


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  • La fauvette.

     

    Comment fait-elle la fauvette,

    Pour ne pas se piquer ?

    Elle semble en goguette,

    Et voltige en une fusée,

     

    Dans les vieilles aubépines,

    Et les ronces asséchées,

    Au milieu des épines,

    Des aiguillons fourchés.

     

    Je siffle, elle s’approche

    La belle au dos grisé,

    Elle saute sur la roche,

    Sur la ciste fanée,

     

    Me montrant sa moustache,

    Aussi blanche qu’un névé,

    Puis d’un « tac-tac » se fâche

    Et elle disparaît.


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  • La jolie fontaine.

     

    Une eau fraîche coulait de la jolie fontaine.

    J’avais soif, j’ai couru et j’ai perdu haleine.

    Cet élan d’allégresse, il t’était destiné.

    De janvier à décembre, j’avais tant à donner.

    .

    Mais j’ai passé l’automne à la jolie fontaine,

    Et tout comme l’hiver, mon attente incertaine.

    Le cœur emplit d’amour qui t’était destiné

    Les saisons sont passées, tu n’es pas arrivée.

     

    Le printemps m'escortat à la jolie fontaine,

    Puis l’été réchauffa mon cœur de porcelaine.

    La chaleur de mon âme, elle t’était destinée.

    Ton visage et ton corps remplissaient mes pensées.

     

    Un matin, je t’ai vu à la jolie fontaine.

    J’ai couru, j’ai volé me disant quelle aubaine !

    Et le secret espoir que cette course vaine

    Finirait un beau jour, en amour, quelle veine !


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  • Voilà ci-dessous le poème avec lequel , j'ai participé ce jour au concours de poésie organisé par Léa sur Kazeo et dont le sujet est : "le rêve". Les résultats seront connus dans quelques jours...Bonne chance à tous les participants et que le ou la meilleur(e) gagne....

    Le plus beau de mes rêves…

     

    Hier, par un matin blême, je me suis demandé,

    Quel songe le plus beau, j’avais bien pu rêver.

    Etait-ce d’avoir vu défiler ma jeunesse,

    Ou bien de m’être vu acquérir des richesses ?

     

    Etait-ce d’avoir nagé au milieu des dauphins,

    Ou bien d’imaginer quel serait mon destin ?

    Etait-ce d’avoir chaud au soleil des Tropiques

    Ou bien de faire l’amour à la Dame de Pique ?

     

    Etait-ce d’avoir volé tout comme un oiseau bleu,

    Ou bien d’avoir jouer à des jeux dangereux ?

    Etait-ce d’avoir erré tout autour de la Terre,

    Ou tel un cosmonaute de quitter l’atmosphère ?

     

    Non, en ce beau matin, je me suis réveillé,

    Mon rêve le plus beau, c’est la réalité.

    Et la réalité, c’est de t’avoir trouvée,

    Tous mes rêves, d’un seul coup, se sont réalisés.


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