• L'impasse Emile

     

    Elle ne menait pas à un palace,

    Mais à une merveilleuse terrasse

    Donnant sur la plus belle des anses,

    La petite impasse de mon enfance.

     

    Au loin, on y voyait des iles,

    Quand on montait l’impasse Emile,

    Et si elle n’était qu’un cul de sac,

    Moi j’y voyais la vie, la mer et son ressac.

     

    J’arrivais à  mon domicile,

    Quand je montais l’impasse Emile,

    Et si c’était là le terminus,

    Moi, j’y vivais comme Crésus.

     

    Mes richesses, c’était mes jouets,

    Que dans l’impasse, j’faisais rouler,

    Et comme la pente était sévère

    Moi, j’y jouais toujours parterre.

     

    L’impasse était sombre la nuit

    Et menait au numéro huit.

    Pourtant nous n’avions jamais peur,

    Nous étions tous des bagarreurs.
     
     

    Pour les copains de mon quartier,

    L’impasse était un vrai sentier,

    Nous y faisions nos réunions,

    Entre amis et vrais compagnons

     

    Et puis un jour de ma jeunesse,

    Je suis parti à une autre adresse,

    Et si ailleurs j’ai cherché ma place,

    Mes souvenirs sont restés dans l’impasse.


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