Chérie, tu as douze ans,

 

Chérie tu as douze ans, la vie c’est l’aventure,

Aventure insouciante où tu as fière allure.

Qu’on aime regarder en photos, en peinture,

Valentine.

 

Chérie tu as douze ans, laisse faire la nature,

La nature te pousse avec désinvolture,

Et pour l’instant le mieux c’est sans fard, sans peintures,

Valentine.

 

Chérie tu as douze ans, tu n’es pas encore mûre,

Pourtant tu es jolie, grande et presque mature

Et tes copains t’observent en vrai et en peintures,

Valentine.

 

Chérie tu as douze ans et comme au premier jour,

On t’aime tous ici d’un infini amour,

Un amour coloré d’une belle peinture,

Valentine,

 

Chérie tu as douze ans nous dit le quotidien,

Et si les années passent pour l’instant c’est en bien,

Alors on te regarde comme un tableau ancien

Peint avec Valentine ou peint avec Julien ?

 

(Poème sponsorisé par Leroy-Merlin !)

 

 

Un jour, nos destins et nos regards se sont croisés.

Je n’avais envie que d’une chose : t’apprivoiser !

 

Toi, tu chevauchais ta Honda, moi mon Solex

Je n’avais envie que d’une chose : quitter mon ex !

 

Le hasard faisant bien les choses, on s’est revu.

Je n’avais envie que d’une chose : une entrevue !

 

A la fête foraine, le bonheur arriva en musique.

Je n’avais envie que d’une chose : un bon déclic !

 

Les auto-tamponneuses avaient beau se télescoper.

Je n’avais envie que d’une chose : te contempler !

 

La victoire arriva le 14 juillet dans la soirée.

Je n’avais envie que d’une chose : de te serrer !

 

Et tes lèvres, de bonheur, me firent chavirer

Je n’avais envie que d’une chose : t’accaparer !

 

Mon amour absolu pour toi, vite est arrivé.

Je n’avais envie que d’une chose : le conserver !

 

Très jeunes, mais d’amour, on s’est uni.

Je n’avais envie que d’une chose : pour l’infini !

 

Deux beaux et gentils enfants tu m’as donné.

Je n’avais envie que d’une chose : les câliner !

.

Les difficultés, les épreuves jamais nous ont séparé.

Je n’avais envie que d’une chose : de t’adorer !

 

Les années ont passées et l’on a vieilli tous les deux.

Je n’avais envie que d’une chose : être amoureux !

 

Pendant ces longues années, tu as satisfait mes envies.

À présent, je suis vieux et certainement de tout assouvi !

 

A non, j’ai encore une petite envie :

De t’aimer encore et pour toute la vie !

Voir plus loin que mon nez, telle était mon idée,

Une idée étonnante que j’avais décidée.

Voir plus loin que Montner, telle était mon idée,

Une idée lumineuse de marcher sans speeder.

 

Sans jamais réfléchir où menait cette cavale.

Heureusement ma tête avait prévu tout ça,

Et elle m’entraîna vers la réale Força.

 

Sous un soleil torride aussi chaud que de feu

Marcher vers la colline état loin d’être un jeu.

Il fallait avancer avec force et courage.

Pour atteindre le sommet où trônait l’ermitage.

 

Et quand sous un ciel pur, le soleil au zénith,

J’atteignis la chapelle avec satisfecit,

Alors Força Réal dévoila ses merveilles

Et ses vues incroyables à nulles autres pareilles.

Robin a cinq ans

 

Voir taille réelle

 

Robin, voilà 5 ans déjà

Que tu remplies nos cœurs de joie.

Voilà tu es un grand maintenant,

Et tu le prouves à chaque instant.

 

Tu joues bien au foot et au basket,

Tu skies comme un vrai champion

A l’école, tu n’en pers pas une miette

Et nous sommes tous en admiration.

 

Tes parents, tes papys et tes mamies

Et surtout ta petite sœur Eulalie.

Alors 5 ans, c’est un âge extraordinaire

Et c’est surtout un bel anniversaire.

 

Voilà pourquoi on te fait de gros bisous,

Sur les joues, dans le cou, enfin de partout !

Les Mille Bornes

Une borne de pierre à mettre à chaque lieu.

A chaque lieu romain sur la Via Domitia,

C’est bien plus lourd quand même qu’un p’tit bout de raphia.

 

Ce romain un peu fou, il s’appelait Auguste,

Il était empereur, bien joli et robuste.

Il soulevait les pierres avec maestria,

Des pierres bien plus lourdes qu’un bouquet de freesias.

 

Il construisait sa voie depuis la Rome antique,

Avec dans le viseur, la presqu'île ibérique.

Il n’avait pas prévu de faire des razzias,

Sauf à boire sans soif des verres de sangria.

 

On lui fit remarquer en séance plénière

Qu’au lieu des mille bornes, il manquait une pierre,

Il se mit en colère et quitta la loggia,

Mais la pierre manquait malgré sa furia.

 

Il voulait néanmoins finir sa domitienne,

Il s’assit le cul nu dans une vespasienne

Attendant en priant de milles alléluias

Que sorte une colonne plus grosse qu’un séquoia.

 

Et si un jour de pluie, je vous le donne en mille,

Il vous prenait l’envie de jouer en famille,

Au jeu des mille bornes en mangeant la kémia,

Evitez comme Auguste d’attraper le ténia.

 

Mais de ce jeu sordide, je tire une morale,

C’est d’avoir des idées jamais si colossales.

Car de tous les tourments qu’Auguste essuya.

Seul celui de ses fesses passionna les médias.