• Merci, Blek le Roc

     
     

     

    C’est maman en cachette qui achetait Kiwi,

    Et qu’elle prenait soin de mettre dans mon lit.

    Blotti dans la douceur des chaudes couvertures,

    Je dévorais sans bruit le « Comic » d’aventures.

     

    Il y avait Ranger, Zembla ou bien Zagor,

    Mais de tous ces héros, Blek était le plus fort,

    Car de tous ces géants,  c’était ma préférence,

    Je marchais dans ses pas, faire de la résistance.

     

    Blek était grand et fort et dur comme un table,

    Mais il tenait pourtant au fond de mon cartable.

    Dans mes jeunes années, il m’a tout inculqué,

    L’honneur et l’amitié, l’amour de liberté.

     

    Je préférait le Blek et délaissait le Bled,

    Et lui seul en français survenait à mon aide.

    Et en ce jour encore, si j’ai le goût de lire,

    Blek m’a offert aussi cette passion d’écrire.

     

    Le trappeur intrépide pourchassait les anglais,

    Et il n’avait de cesse que de les déloger,

    Du Nord de l’Amérique qu’ils voulaient dominer,

    Sans partage, sans vergogne et trop d’autorité.

     

    Des français, des indiens, il était leur ami,

    Fidèle à ses principes et à son fils Roddy.

    Il combattait des poings aussi durs que le roc,

    C’était là, la raison de son nom Blek le Roc.

     

    Enfant j’ai adoré cet héros d’aventures

    Qui m’a donné en sus le goût de la nature,

    Et si je lui dois tout à toutes les époques,

    Je dis Maman merci et merci Blek le Roc.


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