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Valentine a neuf ans.
Valentine a neuf ans
Tu es née au début de l’été, Valentine.
Un grain de blé que l’on moissonne,
Un p’tit bébé que l’on pouponne.
A un an, avec tes yeux de cabotine,
Tu n’avais rien d’un chaperon
Tu maltraitais les biberons.
A deux ans, tes petites jambes trottinent,
Ton petit cœur plein de voltages,
Tu attrapes tout sur ton passage.
A trois ans, tu es déjà une mutine.
Prenant mon ventre comme polochon,
Tu sautes tel un p’tit bouchon.
A quatre ans, tu es une vraie ondine.
La mer, les vagues, tu n’as pas peur,
Dans tes bras, tu as un moteur.
A cinq ans, de tes amies tu es copine,
Tu deviens une vraie scolaire,
Tu vas en classe à Roquevaire.
A six ans, tu manges de grosses tartines,
Et pour remplir tout ton espace,
Il te faut du chocolat et des glaces.
A sept ans, tes membres s’affinent
Tu pousses comme une jonquille,
Et tu deviens petite fille.
A huit ans, tu deviens coquine
Ton père te crie pour tes caprices,
Il aime, c’est vrai, faire la police.
A neuf ans, tu es devenue divine,
On t’aime tous, tu le rends bien,
Je te dis à l’été prochain.
Tu seras toujours « notre Valentine ».
Un grain de blé que l’on savoure.
Qu’on aime comme au premier jour.
Maintenant, ce joli poème se termine.
Si dieu le veut, ainsi soit-il !
Dans neuf ans, je reprends son fil.
Tags : Valentine, poeme, valou, neuf ans, gilbert jullien
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