•  Valentine, je vais te dire quelque chose

     

    Je vais te dire quelque chose,

    Que tu es belle comme une rose.

    Ce n’est pas là la vraie raison

    De cette petite récitation.

     

    Je vais te dire quelque chose,

    Et tu verras quelle est la cause,

    De ce poème que j’ai écrit

    A ma petite fille chérie.

     

    Je vais te dire quelque chose,

    J’avoue que ce n’est pas grandiose,

    Mais ces quelques vers amusants,

    Tu les garderas, j’espère longtemps.

     

    Je vais te dire quelque chose,

    Deux petits  mots que je dépose,

    Dans ton cœur avec mon amour,

    Et pour toi j’en aurais toujours.

     

    Je vais te dire quelque chose,

    Et sans en faire une névrose,

    Si nous sommes aujourd’hui présents,

    C’est parce que tu as eu dix ans.

     

    Je vais te dire quelque chose,

    Et j’arrête là cette prose,

    Mais crois-moi c’est vraiment sincère

    On te dit bon anniversaire !!!


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  • Mon ami Gilou….

     

    Enfant de Montferrer, il en avait le charme

    Tout petit, dans les mains il avait eu des armes,

    Il chassait, il pêchait, il aimait la nature

    Qu’avec talent, souvent, il fixait en peinture

     

    La couleur de ses yeux était celle des cieux,

    Et sa haute stature était celle d’un dieu

    D’un dieu de la montagne prénommée Canigou,

    Ses parents, ses amis le surnommaient Gilou.

     

    Un grand cœur généreux aussi grande que sa taille

    Les truites qu’il pêchait faisaient toujours la maille

    Les fruits des bois, les cèpes n’avaient plus de secret,

    Sauf les truffes, pour lesquelles, on le savait discret.

     

    Lorsque je l’ai connu la toute première fois,

    D’emblée, il m’adopta dans mon nouvel emploi.

    Amis exceptionnels, nous partions à la pêche,

    Et ensemble aux défis, on se jetait des flèches.

     

    Mais nos flèches étaient faites de rires et d’amitié,

    De forêts, de torrents et de jolis sentiers

    Sur lesquels, nous gambadions heureux

    Comme de bons copains que nous étions tous deux.

     

    Puis nos vies difficiles s’enfuirent en tourbillons

    Et nous partîmes chacun sous d’autres horizons.

    Jamais, je n’ai compris comment c'est arrivé,

    Mais pendant dix sept ans, nous restâmes séparés

     

    Je le croyais fondu du fer de ses montagnes

    Celui du Vallespir, pas très loin de l’Espagne,

    Pourtant la maladie a eu raison de lui,

    Gilou s’en est allé, lui qui aimait la vie.

     

    Aujourd’hui dans le cœur j’ai une déchirure

    Est-il possible que Dieu soit cette créature,

    Qui sans pitié aucune emportât mon ami

    Dans la dure souffrance d’une atroce maladie.

     

    Gilbert, tous tes proches trouvent ta mort injuste,

    Et pleureront toujours ton amitié illustre

    Au sein de ton village que tu as adoré

    Gilou repose en paix au cœur de Montferrer.


  • Valentine a neuf ans

    Tu es née au début de l’été, Valentine.

    Un grain de blé que l’on moissonne,

    Un p’tit bébé que l’on pouponne.        

                 

     

    A un an, avec tes yeux de cabotine,

    Tu n’avais rien d’un chaperon

    Tu maltraitais les biberons.

     

    A deux ans, tes petites jambes trottinent,

    Ton petit cœur plein de voltages,

    Tu attrapes tout sur ton passage.

     

    A trois ans, tu es déjà une mutine.

    Prenant mon ventre comme polochon,

    Tu sautes tel un p’tit bouchon.

     

    A quatre ans, tu es une vraie ondine.

    La mer, les vagues, tu n’as pas peur,

    Dans tes bras, tu as un moteur.

    A cinq ans, de tes amies tu es copine,

    Tu deviens une vraie scolaire,

    Tu vas en classe à Roquevaire.

     

     

    A six ans, tu manges de grosses tartines,

    Et pour remplir tout ton espace,

    Il te faut du chocolat et des glaces.

     

    A sept ans, tes membres s’affinent

    Tu pousses comme une jonquille,

    Et tu deviens petite fille.

     

    A huit ans, tu deviens coquine

    Ton père te crie pour tes caprices,

    Il aime, c’est vrai, faire la police.

     

    A neuf ans, tu es devenue divine,

    On t’aime tous, tu le rends bien,

    Je te dis à l’été prochain.

     

    Tu seras toujours « notre Valentine ».

    Un grain de blé que l’on savoure.

    Qu’on aime comme au premier jour.

     

    Maintenant, ce joli poème se termine.

    Si dieu le veut, ainsi soit-il !

    Dans neuf ans, je reprends son fil.


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  • Mon père, Louis d’or.

     

    Papa portait le nom d’un roi,

    D’un roi soleil et de surcroît

    Il m’a laissé en héritage,

    Le goût des chiffres comme bagage.

     

    Il partait le matin très tôt,

    Allait compter des capitaux,

    Mais cet argent n’était pas sien

    Il n’en était que le gardien.

     

    Dans la maison en arrivant,

    Le soir, il râlait souvent,

    Il ronchonnait après ma mère

    Et pestait à la terre entière.

     

    Il appréhendait le futur,

    Les fins de mois étaient trop dures.

    Il trouvait la vie si injuste

    Aurait aimé être Crésus.

     

    Ses coups d’colères, je les craignais

    Au temps où j’étais écolier.

    J’avais peur de mes notes en classe

    Qui ne le laissait pas de glace.

     

    Il ouvrait rarement son coeur,

    Mais voulait qu’on soit les meilleurs,

    Et que l’on force notre destin,

    En se levant chaque matin.

     

    Très à cheval sur les principes,

    Il n’souhaitait pas qu’on s’émancipe,

    Car il aimait la perfection

    C’était là son éducation.

     

    J’ai mis longtemps à le comprendre

    Mais le temps a su me l’apprendre,

    A sa mort, on s’est mis d’accord.

    Mon père c'est sûr était Louis d’or.


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  • Robin a deux ans

    Pendant que l’oiseau regarde le lapin,

    Moi, je vois grandir Robin,

    Et si le lapin et l’oiseau sont copains,

    Bientôt, Robin ne sera plus un bambin.

    Alors deux ans déjà le galopin,

    Mais à tout âge, on en a besoin

    De quoi ? Evidemment de gros câlins !


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