• l'enfant-et-la-mer

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    L’enfant et la mer

     

    Il regarde la mer avec ses yeux d’enfant,

    En quittant la pension où il fait des bêtises.

    Il regarde la mer avec ses bateaux blancs,

    En sortant de l’école où ses rêves se brisent.

     

    Il regarde la mer où planent les goélands,

    En songeant aux marins dans les Iles Marquises.

    Il regarde la mer et oublie sa maman

    Qui l’attend impatiente pour lui faire la bise.


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  •  Valentine, je vais te dire quelque chose

     

    Je vais te dire quelque chose,

    Que tu es belle comme une rose.

    Ce n’est pas là la vraie raison

    De cette petite récitation.

     

    Je vais te dire quelque chose,

    Et tu verras quelle est la cause,

    De ce poème que j’ai écrit

    A ma petite fille chérie.

     

    Je vais te dire quelque chose,

    J’avoue que ce n’est pas grandiose,

    Mais ces quelques vers amusants,

    Tu les garderas, j’espère longtemps.

     

    Je vais te dire quelque chose,

    Deux petits  mots que je dépose,

    Dans ton cœur avec mon amour,

    Et pour toi j’en aurais toujours.

     

    Je vais te dire quelque chose,

    Et sans en faire une névrose,

    Si nous sommes aujourd’hui présents,

    C’est parce que tu as eu dix ans.

     

    Je vais te dire quelque chose,

    Et j’arrête là cette prose,

    Mais crois-moi c’est vraiment sincère

    On te dit bon anniversaire !!!


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  •  

    Une année est passée, Eulalie

     

    Une année est passée depuis que tu es née,

    Arrivant d’un pays où il fait bon planer,

    Dans nos cœurs pleins d’amour nous t’avons accueillie.

    Eulalie.

     

    Une année est passée depuis que tu es née.

    Cheveux couleur d’ébène semblant toujours peignés

    On adore tes grands yeux en lapis lazuli

    Eulalie.

     

    Une année est passée depuis que te es née.

    Et telle l’étoile filante dont c’est la destinée

    Tu files dans nos pensées que tu rends plus jolies

    Eulalie.

     

    Une année est passée depuis que tu es née

    Et telle une fleur d’août s’étant mise à germer

    Nos destins et nos vies, tu les as embellies

    Eulalie.


  •  

    Le Fenouil et le limaçon.

     

     
    Un hardi limaçon aimant bien la vadrouille,

    Grimpait ce matin-là, sur un brin de fenouil.

    Où vas-tu ainsi et sans façon ?

    Dit le fenouil au limaçon.

     

    Je pars casser la graine là-haut à l’unisson :

    Répondit sans vergogne le petit limaçon.

    Tu me prends pour une andouille ?

    Répondit le brin de fenouil.

     

    Voilà que sur le coup le limaçon bafouille,

    Lui qui pensait déjà à la bonne tambouille.

    Un fenouil outragé lui faisant la leçon,

    Il cessa de monter, figé comme un glaçon.

     

    Levant les yeux au ciel le petit limaçon.

    Vit un attroupement au plus haut du buisson.

    Mais tu mens aussi bien qu’une fripouille !

    Dit-il ainsi vexé au morceau de fenouil.

     

    Non, c’est vous le culotté ! : dit le brin de fenouil

    Mon restaurant est plein et j’attends la grenouille

    Qui vient toujours manger à la bonne saison,

    C'est-à-dire quant il pleut autant qu’à la mousson.

     

    Ecoeuré de ce fait le pauvre limaçon

    Descendit de la branche confus et molasson,

    Ne sachant plus que faire pour remplir sa gargouille,

    Il partit sous la pluie pour une autre débrouille.

     

    Sur la route mouillée sans peur qu’on l’écrabouille

    Il  s’arrêta cati comme une vraie pattemouille.

    Chargé d’herbes, de fenouils et d’autres fenaisons,

    Un tracteur qui passait en fit un paillasson.

     

    Unis au même ciel, sans amour sans passion,

    L’escargot, du fenouil garda la trahison.

    Entre le limaçon et le brin de fenouil

    Ici au paradis, finies les carambouilles.

     

    Sur sa branche fané de ce pauvre fenouil,

    Plus aucun escargot ne vint chercher de brouilles

    Ainsi pendant des lustres passèrent les quatre-saisons

    Sans qu’un brin de fenouil n'embête un limaçon.


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  • La caissière aux yeux verts

     

    Elle la tenait sa caisse,

    La caissière aux yeux verts.

    Elle avait peur des espèces,

    Des billets bleus, des billets verts.

     

    Elle la tenait sa caisse,

    La caissière aux yeux verts.

    Coucou de politesse,

    Son charme fou opère.

     

    Elle la tenait sa caisse,

    La caissière aux yeux verts.

    Et telle une princesse,

    Son regard incendiaire.

     

    Elle la tenait sa caisse,

    La caissière aux yeux verts.

    En sous-tifs et en fesses,

    Experte salutaire.

     

    Elle la tient plus sa caisse,

    La caissière aux yeux verts.

    Le cœur plein de tristesse,

    On solde l’inventaire.

     

     Elle la tient sa caisse,

    La caissière aux yeux verts.

    Elle est devenue hôtesse,

    Au paradis lumières.


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