• La faute à Klaus Schümann

    (au cours de cette 3eme étape entre Saint-Guillem de Combret et Prats-de-Mollo, en l'absence de panneaux d'interdiction sur l'itinéraire du Tour du Vallespir, http://gilbert.jullien.pagesperso-orange.fr/tour%20du%20vallespir%200.htm, je m'égare dans la forêt du Miracle ravagée en janvier par la tempête Klaus. Je n'en ressors que quatre heures plus tard, grâce à mon GPS mais sanguinolant et meurtri par les ronces et les orties dans lesquelles j'ai chuté.)

     

    Il y a 220 ans, Gavroche chantait :

    Je suis tombé par terre c'est la faute à Voltaire.

    Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau.

     

    Il y a 220 secondes exactement, j'ai hurlé :

    Je suis tombé sur un os, c'est bien la faute à Klaus.

    Le nez dans les gentianes, c'est la faute à Schümann.

     

    Il y a 220 ans, Gavroche chantait :

    Je ne suis pas notaire, c'est la faute à Voltaire.

    Je suis petit oiseau, c'est la faute à Rousseau.

     

    Il y a 220 secondes, j'ai crié :

    J'ai chuté sur les lloses, c'est bien la faute à Klaus

    J'ai brisé mes organes, c'est la faute à Schümann

     

    Je voudrais faire un saut et atterrir à Prats-de-Mollo,

    Je ne suis pas petit oiseau, c'est la faute à mon père !

    Alors il me faut être costaud et que j'ai un sursaut !


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  • Pauvre petite abeille que le rose attirait

    toujours au cours de cette 2eme étape du Tour du Vallespir http://gilbert.jullien.pagesperso-orange.fr/tour%20du%20vallespir%200.htm et alors que depuis les crêtes de l'Estagnol, je descendais vers Saint-Guillem de Combret au milieu des bruyères roses, je suis tombé et dans ma chute,j'ai écrasé une pauvre abeille qui était entrain de butiner.

    Sur le rose sentier, voilà que j'ai chuté,

    Sur une frêle abeille que le rose attirait.

    Tombé dans les bruyères où est la gravité,

    Pour une abeille gracile que le rose attirait.

     

    Dans la paume de ma main, elle resta plantée,

    Cette jolie abeille que le rose attirait.

    Autant le dire de suite, il faut avoir pitié,

    Pour une abeille fragile que le rose attirait.

     

    Petit corps dans mes mains, j'avais la faculté,

    Pour cette fine abeille que le rose attirait,

    De la tirer de là, avec habileté,

    Cette petite abeille que le rose attirait.

     

    Tirant son abdomen avec dextérité,

    La délicate abeille que le rose attirait,

    S'endormit dans ma main et pour l'éternité.

    Et rose fût sa mort où elle fût attirée.

     

    Mais ce triste spectacle m'avait déconcerté.

    Je priais cette abeille que le rose attirait

    De s'envoler vers Dieu qui m'avait écouté.

    Au rose paradis, l'abeille fût attirée.

     

    Et comme cette histoire a une moralité,

    La mort quitta l'abeille que le rose attirait.

    Le matin, elle revint toute ressuscitée,

    Butiner les bruyères encore fraîches de rosée.


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  • Saute petit écureuil sur le bout de mon nez !

    (lors de le 2eme étape de mon Tour du Vallespir (http://gilbert.jullien.pagesperso-orange.fr/tour%20du%20vallespir%200.htm) entre Batère et Saint-Guillem de Combret, lors de la descente vers le Col d'en Cé, je me retrouve nez à nez avec un joli écureuil roux, il semble aussi surpris que moi et reste figé, mais dès que je décide de le prendre en photo, lui décide de filer et j'ai juste le temps de sortir mon appareil de la poche et de le prendre avant qu'il ne détale...) 

    Saute petit écureuil sur le bout de mon nez,

    N'ait pas peur, viens vers moi et ne soit pas gêné.

    Tu n'auras aucun mal, si tu te laisses faire,

    Et ce que je propose, c'est loin d'être l'enfer.

     

    C'est une belle photo que j'aurai pour la vie,

    Et que je montrerai que si j'en ai envie.

    Alors saute petit écureuil sur le bout de mon nez,

    Arrête d'avoir peur et ne soit pas borné.

     

    Ce n'est qu'un souvenir pour mes petits-enfants,

    Que t'avoir en image et pas en triomphant.

    Saute petit écureuil sur le bout de mon nez,

    Si tu ne sautes pas, tu me gâches la journée.

     

    Je n'ai pas d'écureuils dans mon joli bestiaire,

    Approche, n'ait pas peur ou ne soit pas si fier.

    Saute petit écureuil, mon nez c'est du velours,

    Une photo, un portrait c'est parfois de l'amour


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  • La Grenouille à la source polluée.

    Au sortir de l’hiver,

    La grenouille a plongé

    Dans le trou d’eau pervers

    D’une source polluée.

    Vivant un bref calvaire,

    Au ciel, elle est montée

    Jusqu’au diable-vauvert,

    Les pattes écartées

    Et les yeux grands ouverts.

    Que m’est-il arrivée ?

    Que me veux l’univers ?

    Une voix lui répondait :

    C’est un simple fait divers !

     C’est un simple fait divers !

         C'est un simple fait divers !.....


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  • En août 2009, je suis parti 6 jours en randonnée faire le Tour du Vallespir. Ce périple, je le raconte sur mon site perso : http://gilbert.jullien.pagesperso-orange.fr/tour%20du%20vallespir%200.htm et vous pouvez également le retrouver dans mon blog "Mes belles randonnées expliquées": http://gilbertjullien.kazeo.com/  dans la rubrique mes randos sur plusieurs jours. Au cours de cette longue et superbe balade, certains évènements m'ont inspiré et m'ont amené à écrire quelques poésies pendant les étapes. Ces poésies, je vous les présente ci-dessous :

    La montre et le papillon

    (lors de la 1ere étape Amélie-les-Bains-Batère, un papillon vient se poser sur ma montre alors que je viens de dépasser les anciens vestiges miniers de Formentere. Dans ce secteur où sévit une terrible canicule, les papillons sont nombreux et j'ai eu le sentiment que certains papillons se posaient sur moi pour venir se désaltérer de ma sueur )

     

    Moi : Que fais-tu sur ma montre, joli papillon ?

    Le papillon : Je regarde le temps qu'il me reste à vivre.

    Et toi homme, sous ces brûlants rayons ?

    Moi : Je marche et j'ai l'impression de revivre.

    Vole, vole, ne te pose pas de questions.

    Le papillon : Mais homme, ne vois-tu pas que j'expire !

    Mais à toi, à quoi te sert cette excursion ?

    Moi : Moi, je me promène seul autour du Vallespir.

    Vole, profite de tes ailes et de ta situation.

    Le papillon : Mais la vie me fuit car elle n'est que guivre.

    A toi, l'existence ne te fuit pas compagnon ?

    Moi : Si, et je marche au point d'en être ivre,

    Car la vie, c'est la plus belle des missions.

    Le papillon : Je crois que tu mens comme tu respires,

    Et tout ce que tu dis n'est que pure invention.

    Moi : Il faut me croire, vole et arrête de maudire.

    Il sera vite trop tard si tu ne fais pas attention.

    Le papillon : Ce que tu dis est plus difficile à faire qu'à dire,

    Car la mort est proche et c'est une vraie obsession

    Moi : Alors si tu dis vrai, vole, ne regarde plus l'avenir,

    Oublie la mort et jouit de la vie avec passion.


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